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Raymond Berbiguier 

Quand je peins, je sais ce que je veux faire, j'ai une idée de la construction, des couleurs, I ‘idée naît les nuits où je ne dors pas. Puis, le tableau se métamorphose, il bouge, tout change. Dans ce petit tableau, là, confie-t-il en désignant un de ses portraits, iI y en a plusieurs, de personnages... Le pastel a un avantage: j'efface, je me sers des traces, je garde une tache, au fur et à mesure, je couvre, je découvre, je construis, je déconstruis." Le pastel, c'est Ia partie de son travail la plus époustouflante, peut-être. Dans le velouté  de la matière, les traces, les superpositions, les traits, les cicatrices, à la craie écrasée, malaxée, appliquée, estompée... le caractère humain qui surgit, visages défaits, mains noueuses. Mais les huiles sont tout  aussi intenses.. 

 

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