C’est au cours d’un voyage à Naples dans les années 90 que l’artiste se passionne pour les gures des mystiques. La lecture des récits de vie de huit d’entre elles l’a particulièrement inspiré : Hildegarde de Bingen, Angèle de Foligno, Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila, Marie de l’Incarnation, Madame Guyon, Louise du Néant et Marie-Madeleine. Il décide dès lors de représenter celles-ci dans le but d’exprimer la matérialité et la sensualité de ces corps de femmes ayant aspiré à la désincarnation. Il reprend ainsi, comme souvent dans son œuvre, un thème religieux traité par bien des artistes depuis l’époque baroque, mais en y insuf ant par le biais d’une posture toute chorégraphique une singulière contemporanéité.
Merci à Pierre pour ses photos ...