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  • Photo du rédacteurCorinne Théret

Visite Galeries parisiennes : Templon, Rabouan Moussion, Felli

Abdelkader Benchamma à la Galerie Templon

affiche 'le musée imaginaire de Speedy Graphito

Visite parisienne des musées et galeries . Ici une des adresses de la Galerie Templon


Abdelkader Benchamma, de retour de résidence à la Villa Medicis, expose pour la première fois à la galerie Templon avec une vaste et dense scénographie personnelle intitulée Engramme.

Utilisant souvent le dessin mural en noir et blanc pour sa simplicité et sa force graphique, l’artiste développe un langage à travers lequel il parvient à faire douter le visiteur de la réalité de sa perception, en le faisant pénétrer dans des univers instables et dynamiques... ces installations, que l’on pourrait qualifier de métaphysiques, questionnent notre rapport à l’insaisissable, l’infini et l’invisible. Inspiré autant par la littérature que l’astrophysique, la philosophie et l’ésotérisme, son travail redéfinit les pratiques de dessin classique en l’amenant vers l’installation, la sculpture, la fresque. Il développe à la galerie Templon une nouvelle scénographie à la fois amplifiée et précise de son travail avec une fresque murale dynamisant l’espace, peuplée de dessins accrochés à sa surface, de différentes tailles et significations, intimes ou universelles. `


Hervé Télémaque à la galerie Rabouan Moussion

Artiste natif de Port au Prince , il séjourne quelques années à New York où il se familiarise notamment avec l’expressionnisme abstrait qui influence ses premières peintures à la gestualité affirmée, Télémaque s’installe à Paris en 1961. Il se rapproche du groupe surréaliste. Sur la toile, il orchestre la rencontre d’objets empruntés à la société de consommation et à la culture populaire, provoquant de réjouissants courts-circuits visuels. Bientôt adepte de la « ligne claire », Télémaque livre des peintures à forte teneur autobiographique. Elles se construisent comme des métaphores visuelles à la portée critique certaine, entre contre-culture et anticolonialisme, tout en explorant les relations complexes entre image et langage. De 1968 à 1970, l’artiste cesse pourtant de peindre pour réaliser d’intrigants assemblages d’objets où la canne blanche, emblème de la cécité, joue un grand rôle. Lorsqu’il revient à la peinture, il se confronte pour la première fois au collage dont il renouvelle profondément les modalités. Durant les années 1990, Télémaque entreprend aussi un ensemble de dessins au fusain, dont les formes sombres et la découpe élaborée dialoguent avec une importante production de reliefs en bois de récupération recouvert de marc de café. Les années 2000 sont celles d’un nouveau regard porté sur le monde, à la suite d’un retour aux sources africaines. Des allusions fréquentes à la négritude et des commentaires plus précis sur l’actualité politique française se font alors jour. Au milieu de la décennie, Télémaque fait un retour inattendu et fécond à une nouvelle et saisissante forme de picturalité


Agnès Baillon à la galerie Felli



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