C'est un pionnier de l'exploration urbaine. Depuis trente ans, Georges Rousse photographie et investit des lieux en perdition avant leur disparition. Mêlant architecture, perspective, photographie et peinture, l'artiste offre un nouveau regard sur ces bâtiments voués à la destruction. Une manière de les figer dans le temps long de la démarche artistique.
Il investit des lieux abandonnés pour les transformer en espace pictural et y construire une oeuvre éphémère, unique, que seule la photographie restitue.
Cette année, le plasticien photographe revient fêter les cinq ans du musée avec l'exposition de ses photos anamorphosées, "Utopie et Métamorphoses", et deux nouvelles installations créées spécifiquement pour le musée.Le mot "Utopia" vient donner un autre éclairage à l'escalier de la salle d'exposition. Le visiteur peut ainsi changer d'angle. Prendre du recul ou s'approcher au plus près de la perspective. Se rendre compte que tout n'est finalement qu'une question de point de vue, dans le monde de cet expert de la distortion du regard..