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Philippe Zami  

La peinture de Zami, c'est une ode à la vie, un chant d'amour dédié à l'humain, à la musique, aux émotions. Martiniquais d'origine ... l'homme se sent imprégné de ses racines et confie une attirance viscérale pour l'Afrique. Il n'hésite pas à faire référence à la négritude chère à Césaire, s'emballe pour « cette folie que des musiciens comme Miles Davis, Nougaro, Ray Charles, James Brown ont propulsée », qui « dit la vie, l'énergie, la passion. » Passionné, il l'est, Philippe Zami, qui est un mélange-dynamite de charme, d'humour, de bonne humeur. Ce qui ne l'empêche pas d'analyser avec le plus grand sérieux tout ce qui l'anime et tout ce qui tisse son rapport à la peinture et à la musique, ses deux éléments de prédilection. « Je baigne dans l'ambiance musicale. La musique, c'est la vie, même si elle traduit aussi l'esclavage. Ça secoue. On bouge, on vibre, on tremble. Applaudissements ou tomates, on est en prise directe avec la réponse. C'est le public qui la donne. La peinture, c'est plus délicat: quand on est confronté à la toile blanche, il faut faire passer les sentiments, les émotions que l'on a au fond de soi. Se laisser aller, commencer à discuter avec la toile, lui proposer -j'appelle ça mes caresses- des couleurs, des formes, des compositions. C'est la toile qui répond. Il faut du temps pour faire un tableau. Au bout d'un moment, on trouve sa propre vérité. » Ses oeuvres : gestuelles, expressionnistes, rythmées, colorées pour mieux faire parler le côté sombre du noir, en pleine évolution ... 

Christiane Courbon la provence 4 mai 2009

 

 

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